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Vale Decem -  Au jour le jour

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22 février 2013

Vincent Van Gogh - Dessins - année 1881

1880-1881French-Peasant-Woman-Suckling-Her-Baby-(after-Dalou)

1881Barn-with-Moss-Grown-Roof

1881Digger

1881Farmer-Sitting-at-the-Fireplace

1881Girl-Kneeling-in-Front-of-a-Bucket

1881Landscape-with-Trees

1881Landscape-with-Windmill

1881Marsh-with-Water-Lillies

1881Miners'-Women-Carrying-Sacks-(The-Bearers-of-the-Burden)

1881Portrait-of-Vincent-van-Gogh,-the-Artist's-Grandfather

1881Small-House-on-a-Road-with-Pollard-Willows

1881Sower-(after-Millet)(Cliquer sur les images pour voir les titres)

2 avril 1881

"Plus d'un peintre ne comprend rien, ou presque rien, aux "proportions d'un dessin", à ses belles lignes pures, à sa composition particulière, à son idée, à sa poésie. Pourtant ce sont des questions fondamentales."

Juillet 1881

"ce serait une erreur de me fourvoyer dans les détails et de perdre de vue les points essentiels, lorsque je dessine d'après nature. Mes derniers dessins portent la marque de cette bévue. C'est pourquoi j'ai voulu étudier de nouveau  la méthode de Bargue (qui a recours aux grandes lignes, aux masses et aux contours simples mais délicatement tracés)."

---

"Mauve m'a envoyé une caisse contenant des couleurs, des pinceaux, une palette, une spatule, de l'huile, de la térébenthine, enfin tout ce qu'il me faut. c'est à dire que je vais pourvoir commencer à peindre. (...)

En ce moment, les tons et les couleurs sont admirables à la campagne. Si je suis un jour plus ou moins versé dans l'art de peindre, j'espère arriver à rendre un peu de cette magnificence. Mais en attendant, je dois m'obstiner : je me suis attaqué au dessin de figures, et je veux continuer jusqu'à ce que je me sois perfectionné. Lorsque je travaille au dehors, je fais des études d'arbres. A vrai dire, je considère les arbres comme des figures. J'entends par là que je considère surtout leurs contours, leurs proportions et leur structure. Je dois m'intéresser avant tout à ces particularités là. Ensuite au modelé, aux couleurs et au reste du décor.

Théo, je suis si heureux d'avoir une boite de couleurs. Mais je pense qu'il vaut mieux qu'elle me soit tombée entre les mains au moment où j'avais plus fait que dessiner pendant un an au moins, plutôt que de m'en être servi dès le début."

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22 février 2013

Hendrik Willem Mesdag (1831-1915) (Les peintres de Van Gogh - mai 1881)

1er mai 1881

"Il y a eu une exposition à Bruxelles (...)

Il y avait un (dessin de) Mesdag dont mentalement il ne fallait pas tenir compte, sinon il éclipsait tout le reste. En tout cas, j'ai eu cette impression."

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Hendrik Willem Mesdag

 

HM1 Hendrik Mesdag, Setting Sun

 

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1899

 

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Mesdag

 

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19 février 2013

Eugène Boudin (1824 - 1898) - (Les peintres préférés de Vincent Van Gogh en janvier 1874)

"Eugène Boudin était un peintre marin, expert en matière de rendu de tout ce qui est lié à la mer et à ses rivages. Il peignit notamment de nombreux tableaux décrivant la vie des pêcheurs sur les ports et les marchés ; ainsi que celle des familles bourgeoises du XIX8 siecle sur les plages de Normandie.

L'importance du ciel et des effets atmosphériques dans ses peintures lui valut d'être surnommé le « roi des ciels » par le peintre français Camille Corot. Il attachait en effet une grande importance au soleil, aux nuages, au ciel et à leurs effets changeants sur le paysage en mouvement.

Au cours de sa vie, il aura peint près de 4 500 tableaux et laissé autant de dessins, pastels et aquarelles. C'est le musée des Beaux-Arts André Malraux du Havre qui possède la plus grande collection de tableaux de Boudin, avec 224 peintures dont de nombreuses esquisses et études, toutes exposées. Une grande partie provient du « leg Boudin », comportant 60 toiles et 180 panneaux, reliquat de la vente aux enchères, le 21 mars 1899, des oeuvres retrouvées dans son atelier à sa mort3."

Source : internet - Wikipédia

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19 février 2013

James Tissot (1806 - 1902) - Les peintres préférés de Vincent Van Gogh en janvier 1874

"Peintre et graveur français. Jacques-Joseph Tissot, dit James Tissot, étudie aux Beaux-Arts de Paris dans les ateliers d'Ingres, d'Hippolyte Flandrin et de Louis Lamothe. Il débute au Salon à partir de 1859. L’artiste est surtout connu en tant que collectionneur et amateur d’art extrême-oriental. Il est l’ami d’Edgar Degas, fréquente Édouard Manet et le peintre américain James McNeill Whistler. Après la guerre de 1870, il s’installe en Angleterre et y séjourne pendant onze années, il expose à la Royal Academy et travaille pour le magasine Vanity Fair sous le pseudonyme de Coïdé. Tissot est très populaire en Grande-Bretagne, notamment grâce à ses œuvres représentant la haute société de l'ère victorienne et à ses caricatures pour Vanity Fair. Après le décès de son épouse le peintre effectue plusieurs séjours en Palestine et réalise des aquarelles de sujets religieux."

Source : Internet Universdesarts.fr

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19 février 2013

André Kertesz

Expo "La photographie en 100 chefs d'oeuvres". J'ai remarqué cette photo d'André Kertesz. Je ne le connaissais pas.

kertesz

De retour à la maison j'ai fait une petite recherche.

"André Kertèsz (1894-1985)

Né en Hongrie en 1894, André Kertész demeure aujourd'hui l'un des auteurs parmi les plus importants de l'histoire de la photographie. Précurseur de la mobilité permise par le Leica dès 1928, il réalise tout au long de sa carrière nombre d'images devenues légendaires, documents poétiques parfois inspirés par le surréalisme, mais toujours révélateurs d'une relation empathique et sensible à son sujet."
Source : internet - réunion des musées nationaux
 
J'aime tout particulièrement :

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19 février 2013

Van Gogh - La prison

Vincent Van Gogh - Lettre à Théo - début aout 1878

"Ces jours-ci, j'ai fait un petit dessin d'après "Un dimanche matin" d'Emile Breton à la plume à l'encre et au crayon. Qu'elle est belle, l'oeuvre de celui-là !"

ebreton2(un autre tableau d'Emile Breton)

15 11 1878

"Que de beautés nous offre l'art ! A condition de retenir ce qu'on a vu, on est jamais vide, ni vraiment solitaire, ni jamais seul."

Juin 1879

"Je ne connais pas encore de meilleure définition de "l'art" que celle-ci : l'art, c'est l'homme ajouté à la nature - la nature, la réalité, la vérité, dont l'artiste fait ressortir le sens, l'interprétation, le caractère ; qu'il exprime, qu'il dégage, qu'il démêle, qu'il libère, qu'il éclaircit."

15 octobre 1879

"Le sentiment de notre dignité dépend en grande partie de nos relations avec les autres.

un prisonnier qui serait condanné à la solitude s'en ressentirait à la longue, surtout si cet "à la longue" dure trop longtemps ; de même que celui qui souffrirait trop longtemps de la faim. Moi aussi j'ai besoin de relations amicales, affectueuses. Je ne suis pas une fontaine publique, ou un réverbère en pierre ou en fer ; je ne puis donc m'en passer, sous peine de vivre comme tout homme normal et instruit, avec une étrange sensation de vide, avec le sentiment qu'il me manque quelque chose.

Je te dis tout cela afin que tu comprennes quel bien ta visite m'a fait.

J'espère que nous ne deviendrons jamais des étrangers l'un pour l'autre.

Juillet 1880

"Je suis un homme à passions. Par exemple, j'ai une passion plus ou moins irrésistible pour les livres, et j'ai besoin de m'instruire continuellement, d'étudier, tout juste comme j'ai besoin de manger mon pain.

Lorsque j'étais dans un entourage de tableaux et de choses d'art, j'ai alors pris pour cet entourage là une violente passion, qui allait jusqu'à l'enthousiasme. Et je ne m'en repens pas. Et maintenant encore, loin du pays, j'ai souvent le mal du pays pour le pays des tableaux.

Au lieu de succomber au mal du pays, je me suis dit : le pays, ou la patrie est partout. Au lieu donc de me laisser aller au désespoir, j'ai pris le parti de mélancolie active, pour autant que j'avais la puissance d'activité, ou en d'autres termes j'ai préféré la mélancolie qui espère et qui aspire et qui cherche, à celle qui, morne et stagnante, désespère. J'ai donc étudié plus ou moins sérieusement les livres à ma portée."

"Si je ne fais rien, si je n'étudie pas, si je ne cherche plus, alors je suis perdu. Alors malheur à moi."

"Voilà comment j'envisage la chose : continuer, continuer, voilà ce qui est nécessaire. Mais quel est ton but définitif diras-tu ; ce but deviendra plus défini, se dessinera lentement et sûrement, comme le croquis devient esquisse, et l'esquisse tableau, au fur et à mesure qu'on travaille plus sérieusement, qu'on creuse davantage l'idée d'abord vague, la première pensée fugitive et passagère, à moins qu'elle devienne fixe."

 

"Tel a un grand foyer dans son âme et personne ne vient jamais s'y chauffer ; et les passants n'en aperçoivent qu'un petit peu de fumée en haut par la cheminée, et puis s'en vont leur chemin."

 

"Pourtant je suis bon à quelque chose, je me sens une raison d'être ! Je sais que je pourrais être un tout autre homme ! A quoi donc pourrais-je être utile, à quoi pourrais-je servir ! Il y a quelque chose au dedans de moi, qu'est-ce que c'est donc !"

"On ne sait toujours dire ce que c'est qui enferme, ce qui mure, ce qui semble enterrer, mais on sent pourtant je ne sais quelles barres, quelles grilles, des murs.

Sais-tu ce qui fait disparaître la prison, c'est toute affection profonde, sérieuse. Etre amis, être frères, aimer, cela ouvre la prison par puissance souveraine, par charme très puissant."

7 sept 1880

"Je ne saurais te dire combien Mr Tersteeg m'a réjoui en consentant à me laisser avoir un temps les exercices au fusain et le cours de dessin Bargue. J'ai travaillé sur les premières pendant à peu près une quinzaine de jours, du matin de fort bonne heure jusqu'au soir, et de jour en jour j'ai cru sentir que cela me fortifiait."

24 sept 1880

"Je ne saurais te dire combien, malgré que chaque jour il se présente et se présenteront encore de nouvelles difficultés, je ne saurais te dire combien je me sens heureux d'avoir repris le dessin. Depuis bien longtemps déjà cela me préoccupait, mais je considérais toujours la chose comme impossible et au dessus de ma portée. Mais maintenant, tout en sentant et ma faiblesse et ma dépendance pénible de bien des choses, j'ai retrouvé mon calme d'esprit, et l'énergie me revient de jour en jour."

Charles MERYON

"Il y a quelque chose de l'âme humaine là-dedans, c'est pour cette raison que ça est grand, immense, infini. Mettez à coté Viollet le Duc, cela est pierre, et Méryon, cela est esprit. Méryon aurait eu une telle puissance d'aimer que maintenant il aime les pierres même de certains endroits."

Charles-Meryon-Etchings-of-Paris-The-Pont-Neuf-1853-painting-artwork-print1

Rue_Pirouette_by_Charles_Meryon (Charles Méryon)

"Je ne sais pas encore ce qui me sera possible, toutefois j'espère bien encore faire quelque griffonnage où il pourrait y avoir quelque chose d'humain. Mais il faut d'abord dessiner les Bargue, et faire d'autres choses plus ou moins épineuses.

Le chemin est étroit, la porte est étroite, et il y en a peu qui la trouvent."

1879 coal Shoveler(Coal shoveler - 1879 - Van Gogh)

1880 sept Miners(Miners - 1880 - Van Gogh)

18 février 2013

For the birds

18 février 2013

Félix Ziem (1821 - 1911) - (Les peintres évoqués par Vincent Van Gogh)

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Felix_Ziem

"Né à Beaune, en Côte d’Or, en 1821 d’un père arménien et d’une mère bourguignonne, Félix Ziem travaille chez l’architecte Lemaire entre 1834 et 1836. Premier prix au concours d’architecture-composition en 1838 à l’École des Beaux-Arts de Dijon, il en est exclu aussitôt pour manque de discipline. Félix quitte alors le domicile parental et se rend à Marseille pour surveiller les travaux de construction du canal. Aimant dessiner les vieilles demeures marseillaises et encouragé par ses premiers clients importants, Félix Ziem décide de vivre exclusivement de son art. En 1840, Ziem ouvre un atelier qui accueille des peintres comme Monticelli ou Auguste Aiguier. Félix Ziem séjourne à Martigues, Nice où il fréquente la haute aristocratie européenne à qui il enseigne le dessin.

En 1842, Félix Ziem part à pieds pour Rome, échangeant de la nourriture contre des croquis, puis il découvre Venise. Une “révélation”, comme Félix Ziem le dira lui-même. Cette ville deviendra sa deuxième patrie, puisqu’il s’y rendra régulièrement, et souvent plusieurs mois par an, entre 1845 et 1892. 

Ziem est un artiste qui se place dans une époque charnière de la pratique picturale du XIXème siècle. Le travail sur le motif est essentiel, comme l’en attestent les nombreux carnets de dessins, de même que les pochades sur bois ou sur carton, bien que le tableau final relève surtout de l’atelier. C’est ainsi qu’en 1847, il vit à Venise dans un atelier installé sur un “topo”, bateau à fond plat, puis plus tard dans un “traghetto” qu’il aménage en atelier-habitation.

Toute sa vie Félix Ziem ne cessera de voyager. Constantinople, Beyrouth, Le Caire, Alger, mais aussi la Russie, la Hollande, La Belgique ou l’Angleterre seront de ses voyages. Félix Ziem fait également de fréquents séjours à Barbizon, où il s’installe dans une roulotte de forain, toujours dans le but de mieux peindre sur le motif. Il y cotoie alors les paysagistes les plus célèbres de son temps, tels Millet, Rousseau, Diaz ou Daumier.

Les années 1860 marquent une production féconde, de nombreuses expositions (Paris, Londres Exposition Universelle de 1861, ...) et un ralentissement de ses pérégrinations qui se limitent désormais à Paris, Venise, Martigues, Nice et Barbizon. En 1870, il est membre du jury de Salon, où il exposait régulièrement depuis 1849, y obtenant une médaille de troisième classe en 1851, et une de première classe en 1852 et 1855. En 1857, il est nommé chevalier de la Légion d’Honneur, officier en 1878 et enfin commandeur en 1908.

De 1880 à 1900, sa vie est rythmée par une activité toujours aussi fébrile, une clientèle importante, ses escapades vénitiennes et ses allers-retours entre ses différents ateliers de Marseille, Martigues, Nice et Paris. En 1905, il lègue au Musée du Petit-Palais plus de cinquante tableaux, de nombreuses études, carnets de croquis et aquarelles. En 1910, le Musée Ziem est inauguré à Martigues. Il est aussi en cette même année le premier artiste vivant à entrer au Musée du Louvre à l’occasion du legs Chauchard. En novembre 1911, il meurt à Paris, après avoir passé l’été à Barbizon.

La technique de Félix Ziem est très variée, et notamment dans le choix des supports. En effet, il a même utilisé le marbre, avec toutefois une prédilection pour les panneaux d’acajou, le jeu des glacis et des “réserves” sur le bois lui permettant une couleur supplémentaire et une accentuation de la perspective. Les huiles sur papier, traitées comme des aquarelles, c’est-à-dire sans reprises, mais de manière plus prononcée et plus colorée, sont cependant plus légères que des gouaches, technique qui ne l’a apparemment jamais intéressé. Si, au fil des années l’architecture du tableau est moins apparente et moins dessinée, elle perdure néanmoins. Il mélange les techniques : glacis, peinture au couteau, touches juxtaposées. Son style évoluera sans cesse avec le temps. Mais Ziem est surtout l’un des derniers peintre-artisan, utilisant des pigments naturels pour fabriquer lui même ses couleurs, en particulier le lapis-lazuli pour les bleus.

Une grande partie de sa vie a été tournée vers la recherche du soleil, et, pour un artiste, c’est la lumière du soleil qui génère les couleurs. Dans des lieux comme Venise, Constantinople ou le sud de la France, les couleurs se trouvent ainsi redéfinies. Les jaunes s’habillent d’or, les oranges de cuivre, les rouges deviennent rubis, les bleus sont cobalt, les verts se parent de citron et le blanc n’est plus que lumière. Tels sont les termes que l’on peut employer pour décrire la palette de Ziem. Ses couleurs vibrent dans une compréhension totale des effets de lumière, préfigurant le travail des impressionnistes près de 30 ans avant. D’ailleurs, Vincent Van Gogh l’enviait pour ses bleus en disant : “Je voudrais pouvoir faire des bleus comme Ziem qui ne bougent pas tant que les autres”. 

Théophile Gautier, qui compara la peinture de Ziem à celle de Turner a donné cette définition de son talent : “ Chaque artiste a une patrie idéale souvent éloignée de son vrai pays... La patrie de Ziem est Venise. C’est là que sa peinture a son domicile légal. Avec une goutte d’eau où se dissout une parcelle de couleur, il bâtit en quelques coups de pinceau une maison au crépis vermeil. Mais ce qu’il exprime mieux encore, c’est l’eau verte de la lagune, brisée en mille écailles de lumière et reflétant le caprice du ciel à travers le sillage et les remous des gondoles qui dérangent les silhouettes répercutées des palais”. 

Connu comme le peintre de Venise, Ziem a également au cours de ses nombreux voyages peint des scènes plus exotiques, des vues de la Tour Eiffel, mais aussi des portraits, des scènes de genre, des natures mortes... Nul ne sembla plus apte que lui à cette époque pour peindre Venise et Istanbul, et comprendre leurs mystères."

 (source : internet, galerie Ary jan)

 

Exposition au petit palais du 14 02 2013 au 4 aout 2013


Voir ses oeuvres :
Association Félix Ziem

15 février 2013

Madagascar- i like to move it

14 février 2013

Kick the bucket - Charlie Winston

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