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27 novembre 2013

La solitude des nombres premiers - le dessin

21

Feutre - 30 x 40 cm

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26 novembre 2013

Semaine du dessin

Salon du dessin 2014 - Palais Brongniart - Place de la Bourse Paris 2ème - du 26 au 31 mars 2014

http://www.salondudessin.com/

Drawing now 2014 - salon du dessin contemporain - Carreau du Temple - 2 rue Eugène Spuller Paris 3ème - du 26 au 30 mars 2014
La liste des galeries participantes sera dévoilée fin novembre

http://www.drawingnowparis.com/

Semaine du dessin dans les musées - du lundi 24 au lundi 31 mars 2014

25 novembre 2013

Miyoko shida - Equilibre - Au poids d'une plume près

25 novembre 2013

Bizarre

20

Feutre - 30 x 40 cm

21 novembre 2013

La lettre qui allait changer le destin d'harold Fry

Il passa le kilomètre suivant à se demander s'il n'aurait pas dû accepter de l'aide. Plus il passerait de temps à marcher et moins il serait vraisemblable que Queenie reste en vie. Et pourtant, il était certain qu'elle l'attendait. S'il n'exécutait pas sa part du marché, même déraisonnable, il craignait de ne plus la revoir.

... Pourtant, quelque chose d'autre arriva, et ce fut l'un de ces instants dont on se rend compte au moment où ils se produisent qu'il va être important. Dans le courant de l'après-midi, la pluie cessa si brutalement qu'on aurait pu croire qu'il n'avait pas plu. À l'est, les nuages se déchirèrent et une ceinture de lumière d'argent apparut, très bas dans le ciel. Harold regarda la masse grise se scinder encore et encore, révélant de nouvelles couleurs : bleu, brun ambré, pêche, vert, pourpre. puis un rose atténué se diffusa dans le nuage, comme si les couleurs brillantes s'étaient mêlées et diluées avant de déteindre. Harold n'osait pas bouger. Il tenait à observer le moindre changement. Sur la campagne, la lumière était d'or ; sa peau même en était réchauffée. À ses pieds, la terre craquait et murmurait. Une odeur verte et pleine de promesses emplissait l'atmosphère. Une petite brume s'éleva, pareille à des volutes de fumée.

Harold était si fatigué qu'il avait peine à soulever ses pieds et, pourtant, il était empli d'un espoir d'une telle intensité qu'il en avait le vertige. Il savait que s'il continuait à regarder au delà de sa simple personne, il réussirait à atteindre Berwick.

Rachel Joyce - la lettre qui allait changer le destin d'Harold Fry

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18 novembre 2013

La solitude des nombres premiers

Les nombres premiers ne sont divisibles que par 1 et par eux-mêmes. Ils occupent leur place dans la série infinie des nombres naturels, écrasés comme les autres entre deux semblables, mais à un pas de distance. Ce sont des nombres soupçonneux et solitaires, raison pour laquelle Mattia les trouvait merveilleux. Il lui arrivait de se dire qu'ils figuraient dans cette séquence par erreur, qu'ils y avaient été piégés telles des perles enfilées. Mais il songeait aussi que ces nombres auraient peut-être préféré être comme les autres, juste des nombres quelconques, et qu'ils n'en étaient pas capables. Cette seconde pensée l'effleurait surtout le soir, dans l'entrelacement chaotique d'images qui précède le sommeil, quand l'esprit est trop faible pour se raconter des mensonges.

A un cours de première année, Mattia avait appris que certains nombres premiers ont quelque chose de particulier. Les mathématiciens les appellent premiers jumeaux : ce sont des couples de nombres premiers voisins, ou plutôt presque voisins, car il y a toujours entre eux un nombre pair qui les empêche de se toucher vraiment. Des nombres tels que le 11 et le 13, tels que le 17 et le 19, le 41 et le 43. Si l'on a la patience de continuer, on découvre que ces couples se raréfient progressivement. On tombe sur des nombres premiers de plus en plus isolés, égarés dans cet espace silencieux et rythmé, constitué de seuls chiffres, et l'on a le pressentiment angoissant que les couples rencontrés jusqu'alors n'étaient qu'un fait accidentel, que leur véritable destin consiste à rester seuls. Mais au moment où l'on s'apprête à baisser les bras, découragé, on déniche deux autres jumeaux, serrés l'un contre l'autre. Les mathématiciens partagent la conviction que, pour autant qu'on puisse poursuivre cet exercice, on en trouvera toujours deux autres, même s'il est impossible de déterminer où jusqu'à ce qu'on les découvre.

Mattia pensait qu'Alice et lui étaient deux nombres premiers jumeaux, isolés et perdus, proches mais pas assez pour se frôler vraiment. Il ne lui avait jamais dit.

Paolo Giordano - La solitude des nombres premiers

17 novembre 2013

Le lièvre de Patagonie

Mara-ou-Lievre-de-Patagonie

Je venais de voir un lièvre patagon, animal magique, et la Patagonie tout entière me transperçait soudain le coeur de la certitude de notre commune présence.

Claude Lanzmann - le lièvre de Patagonie

Je n'ai pas lu le livre, juste cette phrase, que je trouve belle.

17 novembre 2013

Ariane et Icare

19

Feutre 30 x 40 cm

16 novembre 2013

Rose

18

Feutre - 30 x 40 cm

13 novembre 2013

Il était une forêt - Luc Jacquet

Il est rare que je conseille un film. Celui-ci je suis sûre qu'il va vous plaire. J'en sors. Belles images, belles animations, beaux dessins, beau propos. Le coté graphique m'a particulièrement séduite ainsi que la bande son. Pour les amoureux de la Nature et des arbres en particulier, c'est à ne pas manquer.

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