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Vale Decem -  Au jour le jour

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29 août 2011

Collection de visages

Quand j'étais petite j'avais un petit carnet à spirales à la couverture verte sur lequel je collais des photographies de chevaux de courses découpées dans le journal de ma grand-mère. J'aimais beaucoup feuilleter ce carnet. Je ne sais pas ce qu'il est devenu, je l'ai probablement jeté. Je le regrette.

Des années après j'ai réalisé une série de collages (voir catégorie collages) sur feuilles volantes A4. Dans le même temps, j'ai entrepris de collecter des photographies de personnages trouvées dans les magazines, articles ou publicités.

Je les ai assemblées de manière à ce qu'elles se répondent ou se complètent, et les ai collées dans un cahier d'écolier que j'ai fini par remplir. Cette fois je ne l'ai pas jeté je tiens beaucoup à ce cahier.

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Deux photos m'ont servi de modèle pour des dessins, la femme en noir et blanc très graphique et l'enfant assis sur son lit.

Pour feuilleter le cahier dans son intégralité voir l'album "Collection de visages" colonne de gauche.

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28 août 2011

Sir Joshua Reynolds

"Dans la pratique des arts, il est essentiel de tenir un œil vigilant et sévère sur nous-mêmes ; car la paresse se cachant sous l'apparence spécieuse de l'industrie cherche à nous aveugler par le défaut d'exercice de nos facultés ; et nous prenons le vain prétexte d'assembler les matériaux, de faire une infinité de recherches et d'observations, de nous occuper même du travail mécanique de copier, pour nous affranchir du travail véritable, celui de voir et de penser par nous-mêmes."

Reynolds_Self-portrait_1780

J'ai retenu cette citation offerte sur Signus. A lire et à relire pour se remettre dans le droit chemin. Je suis contente d'avoir entrepris de tenir un carnet de croquis qui y participe.

27 août 2011

Pieter Jansz Saenredam

J'aime l'intérieur des églises. J'aime regarder en l'air et avoir le vertige, avoir l'impression de tomber dans un abîme ou de m'élever. Rester bouche bée d'admiration pour ceux qui les ont conçues et ceux qui les ont baties. C'est un peu comme regarder un paysage à l'horizon lointain on est aspiré et on respire. Et en même temps on se sent petit. J'ai eu la même sensation en Egypte, petite fourmi au pied de colonnes gigantesques.

Pieter_Janszoon_Saenredam_Interior_of_the_Church_of_St_Bavo_in_Haarlem

Saenredam était émerveillé aussi par l'intérieur des églises. A n'en pas douter. Je rentre dans ses tableaux comme dans les paysages de KoekkoeK. Et là aussi j'aime la lumière. Mais la perspective est frontale et ça me gêne.

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J'aimerais peindre l'intérieur d'une église en contreplongée. Travail en perspective dans tous les sens du terme.

27 août 2011

Tamara de Lempicka

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On reconnaît un(e) maître quand ses oeuvres ont une touche unique qui fait qu'on en reconnaît l'auteur au premier coup d'oeil, c'est une caractéristique (mais ce n'est pas le seul critère). Cette touche, cette écriture, ce trait qui lui appartient comme une empreinte digitale.

Les oeuvres de Tamara de Lempicka sont spéciales. Elles sont rondes, douces et fortes en même temps. Leur modelé me fait penser aux personnages numériques en 3D.

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Là encore j'ai envie de copier pour voir comment c'est fait. En noir et blanc pour commencer mais aussi en couleurs. J'aime la palette de couleurs de ses tableaux, la netteté des contours, le noir. En les regardant il me vient des images de Mucha.

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27 août 2011

Le miroir tendu

Je me rends compte que la création artistique, enfin celle qui m'intéresse qui ne vise pas à créer du beau mais à montrer et susciter des émotions consiste à fabriquer des miroirs. On y voit le reflet de l'artiste et en même temps c'est un miroir tendu où le contemplateur de l'oeuvre voit son propre reflet.

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27 août 2011

Toulouse Lautrec

Je connaissais les peintures de Toulouse Lautrec mais je n'avais jamais vu ses dessins et études préparatoires. Ils me plaisent et je les trouve intéressants.

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Je ne sais pas quel est le support la couleur est proche de celle du carton ou du papier craft

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Très peu de couleurs, du noir et du blanc et la couleur du papier en fond... Je veux copier pour étudier la technique.

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J'aime l'économie de moyens et la liberté de Toulouse Lautrec dans ses dessins. Il me font penser aux peintures d'Egon Schiele.

27 août 2011

Se montrer ou se cacher

L'expression artistique est terriblement impudique. La protection de l'intimité est un frein puissant. Je suis partagée en permanence entre deux besoins contradictoires. Exprimer mes émotions et les réprimer. C'est un tiraillement destructeur.

Créer et détruire, montrer et cacher. J'ai fermé mon précédent blog du jour au lendemain sans prévenir un jour de pudeur.

Et j'en ai créé un autre, un jour d'impudeur. Mais je le montre à peu de monde, il n'est pas sur les moteurs de recherche.

Créer c'est se dévoiler tout le problème est là. On comprends pourquoi j'ai dessiné une statue voilée :-)

27 août 2011

Carnets de croquis

Après l'avoir feuillété dans tous les sens, j'ai repris la lecture systématique de "Graphic Carnets de croquis". Je lis le commentaire de chaque utilisateur de carnet et je regarde minutieusement chaque note et croquis. Cela me passionne.

J'ai entrepris de mon coté la tenue d'un carnet/journal intime. Il est petit, les pages font 10X15 cm et j'aime beaucoup l'objet, avec sa couverture noire très rigide et ses anneaux. Je le tiens au rythme de 1 à 3 pages par jour.

Bonnes résolutions, impressions d'actualité ou d'artistes, idées, souvenirs, exercices de dessin, émotions. Ce carnet est un excellent instrument de création. Une idée entraînant une autre. Les idées sont comme des oiseaux, ou des courants d'air, elles sont furtives. Le croquis permet de les matérialiser et d'éviter qu'elles se diluent.

Avant le carnet je laissais filer les idées, les images. Je me sentais (savais) incapable de les exprimer sous forme d'un dessin ou d'une peinture, c'était frustrant. J'ai réalisé grâce à ce bouquin et en voyant beaucoup de carnets de croquis très variés que le manque de technique n'empêche pas la créativité à partir du moment où on accepte que ce qu'on veut exprimer prenne une forme succinte et imparfaite.

Je fonctionne au feutre pour m'interdire les corrections parce que qui dit correction de ma part dit destruction. Cela m'oblige à mieux réfléchir et visualiser l'image que j'ai en tête pour la dessiner au mieux. Mes dessins d'imagination sont très enfantins mais lisibles.

Je remarque que je mets des choses inconsciemment dans mes croquis et quand je les "relis" je suis étonnée d'y voir plus de choses que ce que j'y avais mis. C'est quelque chose de très intime et que je fais pour moi, la qualité importe peu et c'est très libérateur.

Du coup j'ai l'impression que ma créativité que je pensais inexistante, comme mon imagination, ne demande qu'à s'exprimer. Mes idées sont là comme un mot sur le bout de la langue.

L'utilité de tout ça reste à prouver. Mais j'ai juste besoin de le faire.

26 août 2011

Barend Cornelis Koekkoek

J'ai eu connaissance des oeuvres de Koekkoek en cherchant des dessins de maîtres dans les galeries à droite à gauche. Le paysage n'est pas ce qui me touche le plus habituellement mais ceux de Koekkoek sont frappants par leur lumière, leurs détails et leur profondeur. L'oeil y plonge et embarque tout le corps avec lui. On a la sensation d'être aspiré quelque part ailleurs, happé par l'horizon lointain.

Les ciels sont extraordinaires, on est ébloui par le soleil qui filtre à travers les nuages.

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Ses dessins sont d'une précision redoutable mais j'aimerais bien m'y coltiner. Maîtrise des valeurs et souci du détail. Barend Cornelis Koekkoek est un maître.

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Et ses tableaux un remède à la claustrophobie.

26 août 2011

Ernest Pignon-Ernest

Je surfe beaucoup en ce moment en attendant la rentrée. Je visite les galeries d'Art virtuelles et je fais ma provision de petites noisettes pour l'hiver. Je découvre, je m'instruis. J'en prends plein les yeux. J'ai des coups de coeur.

Et parfois je prends un coup au coeur. C'est ce qui m'est arrivé ce matin. La faute à Ernest Pignon-Ernest. Ses oeuvres m'ont fait l'effet d'un coup de poing dans l'estomac. La référence à Nagasaki, sûrement. La peau des murs... le coté éphémère papier collé sur les murs. Tout, quoi, ça s'explique pas.

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Quand l'émotion est trop forte c'est le corps qui le dit. Une sensation proche du malaise, le coeur qui tape et les larmes. ça n'arrive pas tous les jours et probable que ça laisse des trâces alors ça vaut le coup de le noter le jour où ça arrive.

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Et bah voilà, c'est fait.

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