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Vale Decem -  Au jour le jour
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d'imagination
29 janvier 2012

Récréation

J'aime beaucoup "Les clés du dessin" du Bert Dodson. Je me suis procurée son second ouvrage, "Keys to drawing with imagination". Il n'a malheureusement pas été traduit en français. Ce livre donne des pistes pour stimuler le dessin d'imagination et propose des exercices qui ont le mérite d'exercer la main, sans optique de produire quelque chose de précis au départ.

dessin initial
Plume et crayon blanc sur papier kraft

Je me suis ensuite amusée à retoucher mon dessin sur photofiltre :

contours noirs

craie blanche

vieille toile

estampage

ondulationJPG

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22 janvier 2012

L'oiseau

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L'oiseau - modelage argile chamottée - 11cm x 11 cm - d'imagination

On peut y voir ce qu'on veut, une femme recueillant l'eau d'une source ou une femme implorante...

Dans mon esprit c'est une figure de la maternité. Elle regarde l'oiseau qui vient de s'envoler de ses mains. C'est une petite ébauche de la sculpture que je ferais si je savais le faire.

Je l'ai réalisée en une seule séance, j'avais bien son geste en tête, mais je me heurte à ma méconnaissance de l'anatomie.

Pas de finition pour l'instant, la terre est cuite mais brute.

30 décembre 2011

Masque serein

P1330034

Terre cuite - Modelage en argile chamottée - d'imagination - finition peinture et cire façon pierre

Ce modelage a le pouvoir de me faire sourire. J'ai eu plaisir à le faire, j'ai plaisir à le regarder et à le toucher. Il représente un visage tendu vers le soleil, homme ou femme. J'ai pensé à Romy Schneider en le façonnant, à son visage rayonnant.

Robin-Wright-Penn-dans-la-peau-de-Romy-Schneider_image_article_paysage_new

28 novembre 2011

Masque serein

Première séance :

D'imagination, esquisse de ce que je voudrais faire : un visage serein, tendu vers le soleil. J'ai l'intention de ne faire que le masque du visage, pas la tête entière. 

P1290545

Premiere ébauche du modelage

Je n'ai pas apporté d'appareil photo, celle-ci est prise en tout début de la deuxième séance. Le modelage est humide. Il a transpiré dans le sac plastique qui le protège du dessèchement pendant la semaine.

Deuxième séance :

J'ai recherché dans ma documentation l'image d'un cou car je veux en ajouter un à mon masque, que je vois dans mon esprit la tête levée vers le soleil.

cou (2)

(Drawing human anatomy - G.Civardi)

Cela va me servir pour le dessous de la machoire et le degré d'inclinaison de la tête.

La prof me fait ajouter de la matière à l'arrière de la tête. Corriger la forme des yeux (plus sphérique) et de la bouche (plus avancée, lèvres). Modeler d'imagination n'est pas évident.

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Au fur et à mesure l'expression sereine du modelage se transforme en rire intérieur. Par je ne sais quel phénomène le personnage devient vivant, et m'échappe, prenant une expression différente de ce que j'avais prévu initialement. De serein il devient franchement amusé. Cela m'amuse aussi beaucoup je souris rien qu'à le regarder se marrer intérieurement. Modeler un visage est extremement agréable, surtout quand son expression est souriante. Quand je modelais la colère j'étais en colère, modeler le rire me met en joie. On pourrait dire que je transmets mon émotion au modelage mais l'inverse est vrai aussi ! Il m'envoie quelque chose comme s'il était vivant, c'est assez étonnant.

Au moment d'arrêter, le modelage m'échappe, des mains cette fois, et roule sur la table. Le nez est écrasé, une pommette, la bouche... misère ! On dirait qu'il a pris l'autobus en pleine figure. Je répare tant bien que mal, du coup j'oublie de prendre une photo. Je le laisse dans sa niche pour la semaine, enfermé dans son sac plastique. Je le quitte en souriant. Une séance instructive à tous points de vue et quel plaisir ! Peu importe que la sculpture soit "bonne" ou pas, vu l'émotion qu'il y a dedans.

Maintenant je me fais un peu de souci pour lui, j'aurai du le caler. J'espère que le cou va tenir sous le poids de la tête :)

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Troisième séance :

Le cou a tenu. Evidage... je déteste.

Je persiste dans mon idée de rester sur un masque mais le fait d'avoir ajouté un cou m'oblige à en modeler les cotés pour qu'il tienne en équilibre. Je veux que le visage soit tourné vers le haut. Pas le poser à plat sur une table.

A la fin du cours je commence à lisser.

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Quatrième séance :

Je corrige les narines, le dessus du nez, la courbe de l'oeil gauche. Je lisse pendant deux heures. La pièce est terminée, je la pose sur l'étagère prévue à cet effet pour qu'elle sèche en attendant d'être cuite.

Je n'ai pas pris mon appareil photo. J'espère en écrivant cet article que je n'ai pas abîmé en lissant l'expression du modelage par rapport aux photos prises la dernière fois.

21 novembre 2011

Peinture au couteau - 3

A la dernière séance nous nous étions arrêtés à la limite du premier plan.

seance2

Cette fois j'ai pris des notes pendant que notre prof faisait la démonstration de la suite sur sa propre toile. En voici la transcription :

"Pour faire le premier plan, je garde les mêmes couleurs que les fonds intiaux en les forçant. Je les rends plus puissants ce qui va les rapprocher. Dans le lointain j'étais dans le flou, plus je m'approche du premier plan plus je détaille.

Je procède toujours par plans. Je commence par le pré à droite. Je le fais ressortir sur les bosquets qui sont foncés derrière en choisissant un ton plus clair. Je fais des cassures avec des petites touches nuancées tout en gardant une unité.

On imagine le talus sous le pré à l'ombre, on va donc le faire plus foncé. On choisit pour cela une couleur plus forte. Elle sera plus claire à gauche (en s'éloignant) qu'à droite (plus proche).

J'utilise un pinceau-éventail à poils assez raides pour dessiner des herbes. Je mouille le pinceau de White spirit, je l'essuie. Je prépare ma couleur sur la palette. Je prélève de la peinture avec le coin du pinceau et je la pose en tenant le pinceau à mi-manche, tête vers le haut, d'un mouvement montant en effleurant la toile. Je griffe du bas vers le haut. J'essuie le pinceau, je recommence.

Je fais les poteaux de la cloture avant l'herbe. Les herbes vont recouvrir en partie les poteaux. Je prends pour cela un bleu clair et une terre de sienne. Je réalise les piquets en trois nuances. Une couleur foncée, une claire et une entre deux. La plus claire du coté éclairé. Je mets de la lumière en haut du poteau également. Pour faire les fils de la cloture, je vais prendre une couleur claire si le fond est foncé et foncée s'il doit ressortir sur du clair. Je peins le fil en prélevant de la peinture sur le tranchant de la lame du couteau et en la posant en un geste. Sur le tranchant : on pose, on tire. Ne pas peindre des fils tout le long, éviter de faire les poteaux trop droits ou trop verticaux.

Le talus à gauche : je le force sur le devant. J'utilise du blanc pour éclaircir les couleurs dans les arrières plans mais jamais dans les premiers plans, cela éteint les couleurs. J'utilise alors du jaune ou du crème.

L'arbre : le faire fort : c'est le sujet principal du tableau, avec le chemin. J'utilise du bleu de prusse, terre de sienne, vert de vessie, terre d'ombre brûlée. Je fais des tâches plus foncées, j'en pose un peu partout. Le haut de l'arbre ne doit pas toucher la ligne d'horizon, le faire plus haut ou plus bas que celle-ci. Les couleurs plus claires se posent après. Un conseil : ne pas utiliser trop de couleurs dans un tableau, ne pas barioler. Avec le grand couteau, je pose dans les trous, j'essuie, je recommence. Ensuite avec le petit couteau je fais encore plus clair. On laisse des trous, on tourne le couteau dans tous les sens. De la couleur plus claire en haut pour la lumière. Les branches sont faites avec le tranchant du couteau. Clair sur foncé ou foncé sur clair. Et ensuite repeindre du feuillage dessus.

Pour peindre la route, utiliser des couleurs de terre pour la transformer en chemin, plus interessant qu'une route goudronnée. Ne pas mélanger les couleurs completement sur la palette. Poser les touches dans le sens du chemin en suivant sa courbe. Poser des touches d'ombre à droite le long du talus (pas partout). Des lumières avec le pinceau éventail à droite. Quelques touches plus nuancées sur le chemin."

Tout ce discours est tenu par le prof en même temps qu'il peint sur sa toile de démonstration. Je suis surtout occupée à noter et je jette quelques regards de temps en temps mais je suis mal placée pour voir. Le résultat est bluffant. Je soupire, je doute d'arriver à sortir quelque chose de potable. Tout est à faire d'imagination...

Arrivée devant ma toile je suis un peu découragée devant la surface à "remplir". Je commence en suivant la démarche du prof mais je trouve finalement qu'il serait plus simple de peindre de grands aplats que je retravaillerai ensuite. Le pré de gauche d'une couleur, celui de droite d'une autre, les talus plus foncés, le chemin avec quelques zones. Cela s'avère une bonne idée.

Je n'utilise pas les mêmes couleurs que le prof, j'ai voulu me contenter de la dizaine de couleurs "de base" que j'avais déjà. Les primaires entre-autres. Je dois donc faire mes propres mélanges "au feeling".

Je fais l'arbre. Je me recule. Ce n'est pas un arbre ce sont des tâches... Le pré, le chemin, ce n'est pas un pré, pas un chemin, mais des aplats de couleurs... J'ajoute quelques touches dans le pré pour nuancer. Je soupire je suis dégoutée. Je plante quelques poteaux.

Et d'un seul coup "ça y est". Je renonce à expliquer... C'est assez magique. Et très jubilatoire. A partir de cet instant le tableau se termine très rapidement.

J'ajoute quelques coquelicots non prévus au programme. Le prof me conseille de faire disparaître un peu le tournant du chemin, de prendre un peu d'herbe foncée pour la mettre dans l'herbe claire et vice versa. Ensuite il crie d'arrêter "voilà, c'est fini ! on n'y touche plus !!" et montre comment signer avec le tranchant du couteau. Nous dit de choisir un nom pour notre réalisation (il propose "Souffrance") :D

seance3DCM - "Ma croute" - huile sur toile - 61 X 50 cm

Pour mémoire, voici la photocopie A4 N&B qui nous a servi de point de départ :

modele

Même si ce n'est pas le chef d'oeuvre du siècle (tellement de choses à améliorer) le plaisir est là. J'adore cette technique. Il est prévu une séance de plus pour apprendre à faire l'eau sur un autre sujet (format 8P).

J'ai préparé la toile pour la prochaine séance avec une couche d'acrylique jaune. Le prof n'utilise pas de gesso. Je comprends maintenant pourquoi. Cette technique tire profit du fond jaune et des petits trous de la toile qui restent visibles sous les aplats posés au couteau. Cela apporte de la lumière et ne serait pas possible avec un enduit plus lissé.

Nous devons apporter nos toiles la fois prochaine pour en faire la critique. J'en profiterai pour prendre quelques photos.

J'ai acheté un bouquin "le nuancier de la peinture à l'huile" pour essayer de travailler sur mes soucis de couleurs (trop pétantes à mon goût). Et plein de toiles :)

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14 novembre 2011

Peinture au couteau -2

Deuxième séance du stage.

seance1

La dernière fois nous avions commencé le ciel et l'avons arrêté avant d'arriver à la ligne de crête. Le prof voulait nous montrer comment il a l'habitude de la faire. Il utilise les mêmes nuances que pour le ciel, auquel il ajoute une couleur (au choix) : vert, brun, ocre... lègèrement plus foncée que le ciel. Celui-ci est en général plus clair au voisinage de l'horizon.

Il prend le parti pris d'aller du plus clair et plus fondu (à l'arrière plan) vers le plus détaillé et couleurs les plus franches (en premier plan). Ce qui accentue l'effet de perspective.

J'ai pu observer dans ma documentation que cette règle ne se vérifie pas systématiquement dans la réalité. Parfois oui :

vignoble sur la route du vin a blienschwiller, automne

Mais parfois non :

08-12-2009-17-Unzent

La taille décroissante des éléments suffit dans ce cas à donner l'impression de perspective.

Nous reprenons le ciel. J'ajoute quelques touches de blanc, et du gris du coté droit. C'est le ciel qui détermine toute l'ambiance du tableau. Même s'il n'occupe comme ici qu'un tiers du tableau.

Quelques conseils : souligner la base de la ligne de crête par endroits, du tranchant de la lame en la plaçant horizontalement. Laisser l'arrière plan dans le flou pour que l'attention se concentre sur le sujet principal du tableau : le chemin et l'arbre en premier plan. S'arranger pour que les éléments les plus foncés tranchent sur des éléments clairs. Eviter la symétrie (nous avions parlé du nombre d'or, de la règle des tiers, lors de la séance précédente). Animer le ciel en le faisant par exemple plus foncé d'un coté que de l'autre.

Le prof peint à la manière impressionniste. Il suggère et l'oeil du spectateur reconstitue les informations manquantes en puisant dans sa mémoire des paysages. De la même manière, le peintre pour créer un paysage sans modèle puise dans ses connaissances et sa mémoire.

Première difficulté. Concevoir le paysage. J'ai oublié le modèle noir et blanc et je décide de ne pas me servir de ma documentation. Il faut bien que j'essaye d'imaginer, c'est l'occasion. De toute façon cette toile est un laboratoire. Le souci c'est que le peintre débutant que je suis a une mémoire de spectateur mais pas de peintre... Notre prof peint des paysages sur le motif depuis plus de 20 ans. Son expérience lui permet de réaliser un paysage directement, plan par plan, avec une simple esquisse préalable et sans étude des valeurs. L'équilbre de la composition se conçoit mentalement quand il travaille d'imagination. Il y a tout un travail qui nous est invisible et qu'il effectue de manière inconsciente.

Ce n'est évidemment pas mon cas. J'ai beau essayer, je ne me leurre pas, je peins un grand n'importe quoi ! Mais c'est un grand plaisir de ne pas copier, de retrouver un peu de la liberté qu'ont les enfants quand ils font un dessin. Un semblant de liberté, parce qu'on essaie de se conformer aux "règles".

Deuxième difficulté. la perspective, donc. Par la taille des éléments et par leur couleur. Obtenir les bonnes nuances par le mélange... pas simple. Je le fais au pifomètre et j'utilise trop de couleurs. Un vert qui sort du tube et un autre que j'obtiens pas mélange de bleu et de jaune. Je "peintouille". Je fais des essais. Comment on fonce un vert ? J'essaie avec un brun, non ça fait du caca d'oie, avec le bleu c'est mieux. Pour de l'art brut c'est de l'art brut. La seule connaissance des couleurs que j'ai m'est fournie par mes yeux et ce qu'ils analysent.

Troisième difficulté. Pose de la couleur sur la toile. Acquérir les gestes. Varier les touches. Le couteau demande à être maitrisé. J'aime beaucoup cet outil. Je m'amuse à varier la façon de traiter tel ou tel élément. Le ciel par des gestes et un couteau ronds, les prés par des aplats "tirés", la végétation par des petites touches. La matière est très belle, les couleurs rendues brillantes par l'huile polymérisée.

Le temps passe très rapidement, on est absorbé par la toile et on a du mal à arrêter. C'est un des premiers tableaux que je quitte à regret et que j'ai hâte de retrouver (comme le modelage).

seance2

Nous nous arrêtons à la frontière du premier plan. Dans l'ovale il va y avoir un arbre. J'ai peint l'arrière plan de cet arbre, qu'on apercevra à travers les branches. Je n'ai aucune idée de la manière dont on peint un arbre, on verra la prochaine fois :-)

En conclusion : une technique très agréable. Qui me donne envie de peindre, envie de regarder des paysages, envie de retrouver un plaisir enfantin, patouiller, jouer avec les couleurs, essayer. L'avantage c'est qu'il suffit de racler ce qui nous déplait et recommencer.

5 novembre 2011

Premier modelage cuit

Reprise des cours de modelage. Notre prof a fait cuire nos pièces terminées pendant les vacances. Le four monte à une température de 1000°, ce qui fait une cuisson très longue, le temps que le four monte en température et se refroidisse. La terre que nous utilisons est chamottée. Plus dure et plus résistante à la cuisson que la terre qu'on utilise en poterie.

Mon premier modelage a ainsi vu le jour... c'est une femme stylisée endormie, sujet que j'avais déjà modelé dans mes premiers essais sans cuisson, avant de prendre des cours. Je l'ai réalisé d'imagination, sans croquis préalable et sans modèle, et sans non plus avoir le canon du corps humain en tête. Je pense que les séances de croquis de nu vivant et le travail lié me permettront d'avoir des proportions plus harmonieuses les prochaines fois.

Je ne recherche pas l'exactitude, j'aime bien forcer le trait (ici la courbe), mais ça aidera je pense.

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J'ai choisi de faire une finition aspect bronze. On utilise tout simplement de la peinture acrylique noire utilisée pure, sur laquelle on applique une patine, dans ce cas une peinture acrylique marron très diluée à l'eau. Une fois le modelage sec (c'est très rapide), on lui passe de la cire (baume de l'antiquaire). Un petit coup de brosse à reluire puis on fait briller avec un chiffon sec.

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C'est une finition rapide, qui ne nécessite pas de cuisson et dont j'aime beaucoup le rendu, c'est vraiment proche du bronze. La pièce tranche bien sur un meuble blanc, les reflets brillants mettent les courbes en valeur (et les défauts de modelage aussi).

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J'ai commencé une nouvelle petite chose dans la foulée, sans modèle car je trouve ça plus interessant d'essayer d'être créatif, surtout que c'est plus facile en 3 dimensions qu'en dessin, alors autant en profiter. Je modèle une expression sereine, dans mon esprit, un visage heureux exposé au soleil. J'imagine façonner comme un masque creux, pas une tête entière. J'ai attrapé un début d'expression, j'espère ne pas la perdre la prochaine fois. Je pense à une finition type pierre blonde.

Je mets en pratique ce que l'on m'a conseillé : me faire plaisir, accepter les loupés. La prof et les élèves me reparlent de ma pièce massacrée de colère. Je sens que je n'ai pas fini d'en entendre parler :-)

15 octobre 2011

Cours de modelage - 5

Pas de photo à montrer car j'avais oublié mon APN. Séance de finition de ma femme allongée. J'ai fait quelques corrections minimes, ajouté un sein oublié, des cheveux. Ensuite j'ai donné une texture au socle à l'aide d'une espèce de pinceau-putois rigide et une autre à la chevelure avec une pierre rugueuse. Lissage du corps avec plusieurs outils souples, sur manche ou sous forme de plaquettes.

Le modelage prend en séchant un toucher très agréable. La prof m'a fait prendre le modelage en main pour "me l'approprier" et lisser sous toutes les coutures. Pour finir j'ai signé de mes initiales sur l'envers.

J'ai pris de la graîne des conseils avisés de mes généreux lecteurs et de l'enthousiasme décomplexé de mes collègues de la peinture à l'huile. Cela m'a permis de prendre plus de distance et de plaisir, par la même occasion. Merci à tous ;-)

Mon modelage n'est certes pas conforme à l'idée de départ, il n'est pas parfaitement proportionné, mais il est unique et personnel et finalement il me plaît tel qu'il est ! Il va sécher le temps des vacances de la Toussaint. J'ai hâte de le retrouver cuit. Je dois réfléchir à quelle finition lui donner. Et aussi à mon prochain projet :-)

4 octobre 2011

Cours de modelage 3

Mon nu féminin allongé se poursuit.

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Je le fais d'imagination. J'aimerais avoir un modèle vivant. J'ai ajouté un socle en fin de séance.

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Encore des remontrances de la prof au sujet de mon premier travail écrasé :-) J'ai rapporté de la terre pour le refaire à la maison. Mais il est à craindre que j'ai perdu la spontanéité !

4 septembre 2011

Just do it

Pour être capable de donner corps aux personnages de mes petits dessins humoristiques je dois travailler la construction des visages et des corps d'imagination.

Les visages dans un premier temps. Je m'appuie sur la méthode qu'Andrew Loomis développe dans "Fun with a pencil". Je suis l'ordre du bouquin et fais tous les exercices page par page. D'abord copie des modèles puis dessin de mes propres personnages. Pas évident mais hier soir pour la première fois j'en ai sorti quelques uns.

Je dessine sur un cahier Rhodia 21x21. J'aime bien ce format. Les pages sont quadrillées et se gomment bien. Toutes les planches de ce cahier sont visibles dans l'album "Etudes" colonne de gauche, je mets ce dernier à jour régulièrement.

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Planche sur les expressions du visage (copie)

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Premiers visages d'imagination (les 4 du bas)

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 Personnages d'imagination avec expression (les 5 du bas).

Je procède beaucoup par tatonnements en gommant et modifiant les formes joues, menton, machoires. Je pense qu'il faut en faire et en faire et en faire pour progresser.

Il faut que j'observe de vrais visages, de toutes sortes, gros, maigres, vieux, ridés avec toutes sortes d'expressions. Puis que je les dessine de mémoire en exagérant leurs caractéristiques à la manière d'une caricature.

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