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26 juin 2013

Picasso - Propos sur l'Art -3

"Dire que je n'ai jamais pu faire un tableau ! Je commence dans une idée, et puis, ça devient tout autre chose."

"On ne sait jamais ce que l'on va faire. On commence un tableau et ça devient quelque chose de tout à fait différent. C'est curieux combien le vouloir de l'artiste compte peu. C'est embêtant : on a toujours à côté de soi un amateur qui vous dit : "Je n'aime pas ça." Ou : "Ce n'est pas comme ça que ça devrait être." Il s'accroche aux pinceaux qui deviennent lourds, lourds... Il n'y connaît rien, mais il est toujours là."

"Les tableaux ne sont que recherche et expériences.

Je ne fais jamais un tableau comme un oeuvre d'art. C'est toujours une recherche. Je cherche constamment, et il y a un enchaînement logique dans toute cette recherche. C'est pourquoi je les numérote. Je les numérote et je les date."

"Le rythme est une perception du temps. La répétition du motif dans cette chaise en osier est un rythme. La fatigue de la main lorsqu'on dessine est un rythme."

"Une peinture n'existe pas - elle ne peut être un simple objet matériel. Une peinture est une machine à imprimer la mémoire. Le collectionneur qui l'achète n'achète pas un objet. Il achète quelque chose d'intangible, et un beau jour il se réveille avec seulement un cadre autour d'un espace invisible."

"Pour moi chaque tableau est une étude. Je me dis : je vais un jour le finir, en faire une chose finie. Mais dès que je commence à le finir, il devient un autre tableau et je crois que je vais le refaire. Et c'est toujours quelque chose d'autre à la fin. Si j'y retouche, j'en fais un nouveau tableau."

"Les accidents (en regardant un tableau), essayez de les changer - c'est impossible. L'accidentel révèle l'homme."

"La période bleue n'était pas une question de lumière ou de couleur. C'était une nécessité intérieure de peindre ainsi."

A propos du cubisme : "J'ai vu que tout avait été fait. Il fallait rompre pour faire sa révolution et repartir de zéro. Je me suis obligé à aller vers le nouveau mouvement. Le problème est comment passer, contourner l'objet et donner une expression plastique au résultat." "Tout ceci est ma lutte pour rompre avec l'aspect bidimensionnel."

"La peinture est une chose de l'intelligence. On le voit dans Manet. On voit l'intelligence dans chacun des coups de pinceau de Manet, et l'action de l'intelligence est visible dans le film sur Matisse, lorsqu'on regarde Matisse dessiner, hésiter, puis commencer à exprimer sa pensée avec une touche assurée."

"Retomber, vivre sur soi-même, se retirer est stérile. La communication avec l'extérieur est féconde."

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