Vincent Van Gogh - The end - Juillet 1890

Vincent Van Gogh - Country road - Saint Rémy mars/avril 1890

(Je viens de terminer la lecture de la correspondance de Vincent Van Gogh. Je reprendrai dans de prochains articles mon exploration de ses dessins depuis 1885, date à laquelle je me suis arrêtée précédemment.)

Comments

[Vale Decem]

:-)

[JonInFrance]

Tu as de belles idées, tu sais ;=)

[Vale Decem]

et ses tableaux/dessins sont un don à tout le monde. On a tous quelque chose de... ....Vincent :)



Oui je suis bien d'accord et dans tous les sens de la phrase :-)



C'était une belle personne.



Il disait que dans les livres, ce qui l'intéressait c'était l'auteur.

Je crois comme lui que ce qui est intéressant dans une oeuvre, c'est l'artiste. C'est pourquoi il faut regarder l'ensemble de sa production autant que possible.

[Vale Decem]

Je n'oublie pas Théo :-) Je crois qu'effectivement il l'a gardé en vie toutes ces années où il a produit son oeuvre. Il a apporté son soutien moral et matériel, des échanges intellectuels. Mais son aide financière a eu aussi un effet pervers.

Vincent ne supportait pas de vivre aux crochets de son frère, il était sans arrêt obligé de lui demander de l'argent parce qu'il ne savait pas garder de quoi se nourrir et dépensait tout en peinture, et dans chaque lettre il commençait par remercier pour l'argent. Il considérait ça comme un prêt, il était fier. Il a écrit un jour "je rendrai l'argent ou je rendrai l'âme". Quand il a perdu l'espoir de réussir en tant que peintre, il a perdu l'espoir de rembourser et il s'est suicidé. A la même époque, Théo fondait une famille, donnait la vie à son fils et rencontrait des problèmes d'argent. Je pense que Vincent a voulu cesser d'être une charge et que ça a pesé dans le passage à l'acte.

Dans les derniers courriers Théo exprime son regret de ne pas avoir pu se réaliser dans la vie. Vincent lui répond alors qu'il est auteur autant que lui de l'oeuvre qu'il a produit. Il se sentait coupable d'avoir été un poids pour son frère, il le dit à plusieurs reprises dans ses lettres.

De même que la peinture a été à la fois une aide et un abîme pour Vincent, son frère lui a été un soutien et une blessure morale, une source d'angoisse.

[JonInFrance]

Intéressant! - oui - j'aime bcp ton idée (faut pas oublié Théo - il n'était pas seul)



"...n'aurait pu s'exprimer que sous forme d'amour..."



- et ses tableaux/dessins sont un don à tout le monde. On a tous quelque chose de... ....Vincent :)