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26 avril 2014

Salon du dessin 2014 - Celle qui fut la Belle Heaulmière - Auguste Rodin

 

J'ai choisi de mettre en lumière ce dessin d'Auguste Rodin. Je réalise seulement maintenant à quel point il ressemble étonnamment à celui de Jan Toorop.

Les images confrontées du dessin et de la sculpture me permettent d'illustrer pourquoi je donne ma préférence au dessin par rapport aux autres modes d'expression artistiques : il est sans aucun doute plus proche de l'idée et du coeur. Grâce à la simplicité et à la rapidité des moyens employés. Je pense que c'est la raison pour laquelle il me touche davantage. La sculpture a des qualités esthétiques supplémentaires je ne le nie pas. Elle est à la fois "plus" et "moins" que le dessin. Je ne sais pas pourquoi je suis plus sensible dans un cas que dans l'autre, tout cela est bien mystérieux.

Il me vient l'idée que ce qui différencie les deux c'est la main de l'artiste, que je sens dans l'écriture, tellement expressive. Oui, c'est cela que j'aime.

 

auguste rodin

 

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"Cette œuvre est intitulée Celle qui fut la Belle Heaulmière. L'artiste n'a pas hésité à évoquer les outrages du temps qui marquent le modèle et illustrent éloquemment la vieillesse. La chair de la femme a perdu toute sa fraîcheur, les bras sont comme décharnés et l'attitude du modèle laisse transparaître un sentiment de pudeur, voire de honte. Mais Rodin a conçu cette sculpture avec le souci d'exprimer la beauté, une beauté capable de se dégager d'un corps tel que celui de cette vieille femme car l'artiste considère que tout ce qui est dans la nature est beau. L'original de cette statue, en bronze, fait partie de la composition monumentale de La Porte de l'Enfer qui fut remontée dans le musée Rodin de Paris après la mort de l'artiste."

 

Les regrets de la belle heaulmière

Advis m'est que j'oy regreter
La belle qui fut hëaulmiere,
Soy jeune fille soushaicter
Et parler en telle maniere:
`Ha! viellesse felonne et fiere,
Pourquoi m'as si tost abatue
(…)
"Qu'est devenu ce front poly,
Ces cheveulx blons, sourcilz voultiz,
Grant entroeil, le regart joly,
Dont prenoie les plus soubtilz;
Ce beau nez droit, grant ne petit;
Ces petites joinctes oreilles,
Menton fourchu, cler vis traictiz,
Et ces belles levres vermeilles?
LIII
"Ces gentes espaulles menues;
Ces bras longs et ces mains traictisses;
Petiz tetins, hanches charnues,
Eslevées, propres, faictisses
A tenir amoureuses lisses;
Ces larges rains, ce sadinet
Assis sur grosses fermes cuisses,
Dedens son petit jardinet?
LIV
"Le front ridé, les cheveux gris,
Les sourcilz cheuz, les yeulz estains,
Qui faisoient regars et ris,
Dont mains marchans furent attains;
Nez courbes, de beaulté loingtains;
Oreilles pendans et moussues;
Le vis pally, mort et destains;
Menton froncé, levres peaussues:
LV
"C'est d'umaine beaulté l'yssue!
Les bras cours et les mains contraites,
Les espaulles toutes bossues;
Mamelles, quoy! toutes retraites;
Telles les hanches que les tetes.
Du sadinet, fy! Quant des cuisses,
Cuisses ne sont plus, mais cuissetes,
Grivelées comme saulcisses.
LVI
"Ainsi le bon temps regretons
Entre nous, povres vielles sotes,
Assises bas, à crouppetons,
Tout en ung tas comme pelotes,
A petit feu de chenevotes
Tost allumées, tost estaintes;
Et jadis fusmes si mignotes!
Ainsi emprent à mains et maintes."


François Villon, Le Testament

 

"Villon, "La belle heaulmière"

 

"Dans le texte de Villon, il est donc fait allusion à la beauté perdue de la belle heaulmière. Encore faut-il savoir ce qu’est une heaulmière.

Le terme nous semblera plus familier si on supprime la lettre « l » intermédiaire. Heaumière renvoie alors manifestement à heaume, c’est-à-dire au casque porté par les hommes d’armes du Moyen Age. Ce casque enveloppait la tête et le visage et était muni d’ouvertures pour les yeux.

Dans la Chanson de Roland, le terme est orthographié « helme » et vient de l’ancien francique « helm », qui signifie casque (voir allemand et néerlandais actuels). Le mot a été latinisé en helmus au VII° siècle et on le retrouver sous cette forme dans les Gloses de Reichenau.

Pour rappel, les Gloses de Raichenau sont un glossaire de mots romans interprétant des termes de la Vulgate (traduction latine officielle de la Bible) et qui prouve par ailleurs que le latin n’était plus compris puisqu’il fallait le traduire.

Dès lors, si le heaume est un casque, le heaumier désigne la personne qui fabrique ce casque. La heaumerie, quant à elle, renvoie à l’atelier de fabrication et la heaumière est la femme du heaumier .

Ici, Villon fait allusion à une dame qui, à Paris, avait été célèbre pour sa beauté à une certaine époque. Le thème qu’il développe est finalement assez courant : vanité des biens terrestres et égalité de tous devant la mort. Il faut se remettre dans le contexte du Moyen Age pour en saisir toute la portée : d’une part la vie y est précaire (absence de médecine, mortalité élevée, etc.) et d’autre part la religion prédomine tout le mode de pensée. Elle se présente en effet comme une consolation devant la misère ambiante en proposant une vie éternelle en laquelle tout le monde semble croire. Les gens modestes ou frappés par le sort y trouvent donc une sorte de consolation (voire de vengeance) : la mort abolit les différences sociales et traite tout le monde avec égalité. Il s’agit finalement d’une sorte d’idéologie communiste post-mortem, si on y réfléchit bien, l’aspiration à un régime égalitaire, une sorte de Grand Soir qui se concrétisera dans le paradis promis par le Christ.

Mais revenons au texte de Villon. Celui-ci-, habillement, feint de faire parler la belle heaumière, afin de rendre son texte plus vivant et dès lors plus poignant. Elle se révolte contre la vieillesse félonne et regrette de n’avoir pas joui davantage de sa jeunesse. Puis elle passe en revue son corps décrépi et le compare avec son aspect antérieur (« Qu'est devenu ce front poly ces cheveulx blons, sourcilz voultiz »),non sans à l’occasion risquer une pointe érotique (« ces belles levres vermeilles », les seins menus, les hanches bien développées faites pour « tenir amoureuses lisses », le sadinet (ce qui est gracieux, doux, agréable) dans son jardinet au haut des cuisses (qu’en termes galants ces choses-là sont dites…).

Le contraste est saisissant entre la situation d’antan et ce que la belle est devenue. Son front est ridé, le regard rieur qui attirait les marchands est éteint, le visage est pâle, etc. Villon ne se contente donc pas d’une réflexion théorique sur la fuite du temps, mais entre dans des descriptions physiques qui sont plus parlantes qu’un long discours. En agissant de la sorte et en faisant tenir tous les propos par la dame qui a perdu ses attraits, il renforce le côté dramatique de la scène.

De plus, la belle heaumière passe subitement à la première personne du pluriel. Elle ne se plaint donc pas seule mais s’exprime au nom de toutes les femmes, ce qui renforce la teneur de ses propos. La description physique ne concernait que son seul corps (ce corps merveilleux qui avait fait sa réputation), mais la conclusion se veut générale. Il n’y a pas qu’elle qui est touchée par la fuite du temps, mais c’est toute l’humanité qui est concernée.

Les vieilles parlent entre elles de leur passé (« Ainsi le bon temps regretons Entre nous, povres vielles sotes »). Elles ne semblent pas avoir d’autres interlocutrices qu’elles-mêmes, ce qui renforce leur solitude. Ce n’est pas à la jeunesse qu’elle font la morale. Isolées, rejetées peut-être, c’est avec d’autres vieilles qu’elles parlent de leur malheur, constituant ainsi un microcosme de personnes séniles. Cette mise à l’écart sociale renforce une nouvelle fois leur décrépitude.

Villon est donc passé de la description d’un corps jeune et beau à celui d’une ancêtre (sous la forme du monologue de la belle heaumière), puis il a étendu le procédé en imaginant ce dialogue entre les vieilles.

Tout est alors mis en œuvre pour renforcer leur décrépitude et leur malheur. Ainsi elles ne sont pas assises mais sont « à crouppetons » devant le feu. Peut-être faut-il y voir un signe de leur pauvreté matérielle (elles n’ont même plus de chaises) mais peut-être aussi est-ce pour elles une manière de mieux se réchauffer (la mort approchant, leurs membres sont déjà froids). Ce qui est sûr, c’est que leur position a quelque chose de misérable qui tranche avec leur beauté altière d’autrefois. Ramassées en tas, on se demande si elles ont encore forme humaine.

Notons qu’elles ne se réchauffent pas auprès d’un bon feu, mais d’un petit feu de chènevotte (partie ligneuse du chanvre. L’idée est celle de la minceur du matériaux : ce combustible s’enflamme vite mais ne dure pas longtemps).C’est peut-être pour cela qu’il leur faut s’accroupir : pour mieux jouir de cette flamme éphémère. L’idée renvoie à la beauté du corps, tout aussi éphémère que cette flamme. Les vieilles, rassemblées autour de ce feu aussi vite allumé qu’éteint, parlent de leur jeunesse trop tôt évanouie. Nous avons donc un phénomène de mise en abyme, le décor présent étant une métaphore du thème développé.

Par ailleurs, les rimes en « otes » rapprochent « pelotes » et « chenevotes », ce qui renforce encore le côté dramatique de la scène : on insiste d’un côté sur l’aspect éphémère de le jeunesse, tandis que la vieillesse semble s’éterniser dans ce « tas » de vieilles amassées comme pelote, vieilles qui par ailleurs ne parviennent même plus à se réchauffer à ce feu qui ne dure qu’un instant (pas plus qu’elles ne parviennent à se consoler avec leurs souvenirs).

Puis vient ce vers « Et jadis fusmes si mignotes! » qui rappelle d’une manière bouleversante ce qu’elles furent avant d’être devenues ce qu’elles sont. Faut-il y voire une sorte de résignation ? Peut-être. En tout cas le dernier vers «Ainsi emprent à mains et maintes » propose une sorte de consolation. Cette situation qu’elles connaissent concerne en fait tout le monde. Piètre consolation, on en conviendra, mais qui renvoie à une définition du destin commun.

Poème profond et tragique que ce texte de Villon, qui décrit en quelques strophes l’histoire d’un parcours individuel. Dans la poème suivant (« Ballade de la belle Heaumière aux filles de joie), il propose une sorte d’épicurisme : profitez de la vie et des plaisirs du corps pendant qu’il est encore temps car la vieillesse n’est que «monnoie qu'on décrie » ."

Source : Marche Romane

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25 avril 2014

Salon du dessin 2014 - Gunnar Norrman

 

"Gunnar Norrman (1912-2005), d'origine suédoise, a reçu une formation de botaniste et de pianiste de concert avant de décider de se consacrer principalement à l'art. Autodidacte, il a centré son art pendant cinquante ans exclusivement sur des dessins et gravures en noir et blanc. Ses sujets - des arbres, des fleurs, des paysages de terre et de mer, plus rarement des natures mortes - sont remplis d'une silence poétique évoquant la tradition orientale de révérence et d'humilité devant la nature, un thème fort dans la vie de Norrman. Tout en restituant le moindre détail fragile, il était aussi capable de produire 'des concentrations de noir somptueux' (John Russell, le New York Times, mai 1988), ou de créer l'effet d'une brume fraiche argentée. En tant que musicien accompli il combinait dans son travail la même délicatesse et force nécessaires pour une interprétation de Brahms, Chopin ou Schumann, parmi les compositeurs qu'il admirait le plus."

J'ai découvert les paysages de Gunnar Norrman au salon du dessin, et je les ai retrouvés et reconnus au salon de l'estampe. Ils m'ont arrêtée et retenue longtemps. L'économie de moyens est totale, on peut difficilement faire moins que ces ombres légères. Mais pour que l'évocation du paysage soit aussi fascinante, il faut une exactitude totale dans leur placement et une délicatesse dans les dégradés de gris tellement poussée que ses variations deviennent invisibles à l'oeil (les images qui suivent ne donnent qu'une idée des dessins). On devine donc que la maîtrise des formes et de la perspective aérienne est totale, et d'autant plus admirable qu'elle est discrète.

Le néophite peut s'imaginer être capable de reproduire un tel dessin. C'est évidemment un leurre. Là où naît tout un paysage, sa lumière et la sensation d'en avoir le coeur gonflé sous le crayon de Gunnar Norrman, on imagine aisément ce qui sortirait de la main du copieur. Une absence d'âme.

La technique employée est poussée à toute la perfection de sa simplicité. Tout le superflu a été ôté, il ne reste plus que l'essence du paysage, fruit de son intériorisation par le dessinateur. C'est ce sentiment intérieur qui laisse sa trâce subtile sur le papier et qui nous touche.

(Note pour Jon : c'est ce dessinateur que j'avais en tête en te parlant de paysage minimaliste)

 

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24 avril 2014

Salon du dessin 2014 - Jan Toorop

 

Je commence par un dessin intitulé " Etude d'homme torse nu" par Jan Toorop, un artiste que je ne connaissais pas.

 

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C'est difficile de définir ce qui nous attire dans un dessin, cela se joue à une fraction de seconde. Le sujet d'abord, choisir cette posture et cet homme en particulier, ça révèle quelque chose à propos du dessinateur. Et on l'aura compris, c'est l'humain qui se cache derrière l'artiste qui bien souvent est source d'intérêt pour moi.

C'est un dessin chargé d'émotion. Le dos vouté, maigre et qu'on devine agé, et les mains, pendantes, tournées vers l'arrière. La nuque courbée.

Ensuite il y a le trait. Je suis toujours curieuse du "comment c'est fait", alors je regarde de plus près. L'écriture raconte elle aussi beaucoup de choses sur le dessinateur. Ici elle est affirmée, énergique, sûre d'elle, mais également appliquée, elle va à l'essentiel et elle n'hésite pas à le souligner. C'est un artiste de caractère et en même temps il possède la sensibilité qui l'a conduit à observer et représenter ce modèle.

Il y a du sens. Au delà du dessin de cet homme là, il y a le dessin du ressenti physique et moral de cet homme. C'est le dessin d'un état d'âme et d'un état du corps.

 

 

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"Jan Toorop, peintre, affichiste et dessinateur néerlandais né à Java en 1858 – Décédé en 1928. Johannes Theodorus Toorop, dit Jan Toorop, rejoint les Pays-Bas en 1872. Il est, a étudié à Delft et Amsterdam ce qui lui a permis de développer un style basé sur un mélange de motifs javanais avec le symbolisme et des personnages élancés et curvilignes qui préfigurent l'Art Nouveau.Il part ensuite Bruxelles où il expose à partir de 1885 au sein du groupe des XX des toiles d’inspiration impressionniste.Toorop est surtout célèbre pour les œuvres symbolistes qu’il a produites après son retour aux Pays-Bas, aux alentours de 1890.Cette période est marquée par la création d’affiches et d’illustrations d’ouvrages caractérisées par l’emploi d’arabesques élégantes qui rappellent Beardsley et situent sa production au cœur des développements de l’art nouveau. Il s’oriente alors vers un univers profondément mystique et illustre des scènes religieuses dans un style voisin du cubisme."

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Sur le site consacré à l'artiste figurent les oeuvres de plusieurs époques dans des styles et des sujets assez différents. J'ai fait ma sélection et je vais essayer de comprendre la raison de mes choix.

 

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De la période impressionniste, je ne retiens pas grand chose, hormis ce tableau, pour l'exemple et pour sa lumière.

 

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Même chose pour la période pointilliste, même raison, même critère, juste pour donner un exemple de cette époque de l'artiste.

 

Ce que j'ai trouvé de plus frappant chez Jan Toorop ce sont ses portraits et les oeuvres de sa période symboliste religieuse.

- pour les regards
- la qualité du tracé
- le modelé
- les compositions
- la simplification des formes, leur douceur
- l'affirmation des contours
- l'accent mis sur l'essentiel. Et rien que l'essentiel
- l'univers, l'imaginaire
- la sensibilité
- la spiritualité
- l'aspect graphique

Voici quelques beaux dessins de Jan Toorop.

 

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23 avril 2014

Salon du dessin 2014 - Palais Brongniart

 

Je commence maintenant à exploiter les notes que j'ai prises au salon du dessin 2014. Alors qu'au salon Drawing Now j'avais noté 57 noms sur mon carnet, au salon du dessin c'est 84 dessins qui ont retenu mon attention, par leur technique ou par leur sujet.

Mais je ne pense pas écrire 84 articles. Il est difficile de trouver les photos des oeuvres. Je pense donc me concentrer sur quelques artistes ou dessins, l'avenir en dira le nombre.

Je n'ai par exemple pas retrouvé sur le net le dessin qui m'a le plus fascinée, une oeuvre de Théodule Augustin Ribot à l'encre de chine et lavis d'encre, intitulée d'après mes notes "Femme voilée de noir". J'aurais aimé la regarder longtemps pour comprendre pourquoi je suis restée en arrêt devant. Je me souviens de la blancheur du visage qui se détachait, mais comment était le regard ?

J'ai arpenté plusieurs fois toutes les allées du salon. On n'a pas tous les jours l'occasion de voir autant de dessins d'une aussi grande qualité, il faut donc les savourer. Un mal de dos d'envergure m'a aussi fait tester tous les sièges de l'exposition. Heureusement compte tenu de la qualité des visiteurs (passablement agés et argentés), ils sont profonds, nombreux et confortables (les sièges). Mon souvenir du salon est donc un mélange contradictoire de plaisir et de douleur.

Je vais essayer de me rattraper en écrivant les articles qui vont suivre et en trouvant de nouvelles belles images de dessins sur le net.

A bientôt pour la suite :-)

 

Salondessin2014

 

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(salon 2013)

 

La-Bourse-de-Paris
(il y a un peu plus longtemps, quand le palais Brongniart abritait la Bourse)

 

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A noter : la 24e édition du Salon du dessin aura lieu au Palais Brongniart du 25 au 30 mars 2015 !

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