Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Vale Decem -  Au jour le jour

Publicité
Derniers commentaires
Archives
12 décembre 2012

Une expo

ronanbarrot
Ronan Barrot

Un peintre du contraste et de l'énergie. Constraste des couleurs vives et du noir omniprésent. Contraste et variété de la forme, de la taille, de l'épaisseur des touches.

jules-dupre-huile-sur-toile-environs-de-southampton-1835
Jules Dupré

Dans une galerie rien de mieux qu'une visite guidée par un peintre éclairé. Notre prof a convié tout son petit monde pour cette exposition temporaire Ronan Barrot, couplée avec des oeuvres d'autres peintres, dont Jules Dupré.

J'ai pu voir ces deux toiles, entre autres. Elles sont très grandes. La peau en est très différente. Epaisseurs très variées, reliefs tourmentés pour Ronan Barrot. Il y avait une salle consacrée à ses portraits, c'est ce que j'ai préféré. Ils sont travaillés avec une pate très épaisse, qui forme comme une matière sculptée. Chez Jules Dupré la peau est épaisse mais régulière, comme si la matière avait été écrasée, la peinture enduite.

Nous avons parlé impesto et sfumato, les toiles de Ronan Barrot qui utilisent ces deux techniques s'y prétaient bien. Jérome a martelé que le sujet de la peinture c'est la peinture elle même. Que ce qui est intéressant c'est l'idée d'arbre et non pas la description de l'arbre. Qu'il n'y a pas beaucoup d'intérêt à répéter ce qui a été dit par les peintres du passé. Qu'il faut laisser au spectateur de l'espace pour lire la toile à sa façon, ne pas tout raconter. Toutes choses dont je suis entièrement convaincue. Je ne profite pas beaucoup des connaissances techniques de notre prof dans le sens où je pratique très peu. Mais c'est un grand plaisir de cotoyer quelqu'un qui a la même sensibilité que soi.

Publicité
Publicité
2 décembre 2012

Bip... bip... bip...

ivresse

Ne m'appelez pas je ne suis pas là
J'ai mis le répondeur
Et même si vous me voyez
Et même si vous m'entendez
Je suis ailleurs
J'ai pris mon abonnement
aux abonnés absents

29 novembre 2012

James Abbott McNeill Whistler

Un nom à rallonge et un talent qui ne l'est pas moins. Je découvre ce peintre, suite aux bons conseils de mon prof de peinture. L'ensemble de ses oeuvres est visible sur le site : 

http://www.jamesabbottmcneillwhistler.org.

Son travail est intéressant à plus d'un titre mais j'ai surtout regardé ses paysages minimalistes, prétextes à des études de couples de couleurs. Rouge et or, bleu et or, bleu et argent...   

Gray-and-Gold---The-Golden-Bay-large

Nocturne--Blue-and-Gold---Southampton-Water-large

Nocturne-in-Blue-and-Silver,-The-Lagoon,-Venice-large

Nocturne--Blue-and-Silver-large

Note-in-Blue-and-Opal-large

Note-in-Gold-and-Silver---Dordrecht-large

Red-and-Gold--Salute,-Sunset-large

J'ai retenu trois de ses dessins. On ne sera pas étonné de mon choix, c'est toujours le même style qui m'attire. Dessin au trait et plages de couleurs, coté inachevé. 

Corte-del-Paradiso-large

Nocturne,-San-Giorgio-large

Winter-Evening-1880-large

29 novembre 2012

Quand c'est pas le jour... (l'autre dessin commis hier)

281112

"Quand ça veut pas ça veut pas " - Dessin baclé en trois heures 
feutre - 10 X 20 cm - murs redressés par photofiltre

L'objectif était de dessiner ou peindre sur un format carte postale. Je n'avais pas apporté de modèle, j'ai cherché parmi des albums photo qui sont dans l'atelier. J'aurais aimé faire un dessin style croquis aquarellé. 

J'ai commencé trois dessins. Je n'en ai fini qu'un. Complètement bloquée par la nécessité de remplir le support, de rentrer dans le format,  la peur de rater, de gâcher les cartes. Ce qui n'a pas manqué de se produire évidemment :)

29 novembre 2012

Le pauvre dessin du pauvre chien :)

281112

Fusain - format A4

J'ai deux maîtresses. Elles s'appellent Douleur et Fatigue.
deux compagnes fidèles.
Ne vous fiez pas à leur allure discrète
Ne pensez pas qu'il me suffit de les ignorer
Quand d'un simple coup sur la laisse
Elles me rappellent que je ne suis qu'un pauvre chien
Qu'elles laissent parfois gambader. 

Publicité
Publicité
27 novembre 2012

Calacas

Le 17 novembre 2012, à Aubervilliers. Spectacle de Bartabas, "Calacas". Un grand moment de vie, à regarder des squelettes hilares et grimaçants se trémousser et faire la course sur une musique à faire lever les morts :)

1858676_13105208-calacas-20121003-h101a

"Bartabas (scénographie et mise en scène), Laurence Bruley (décors et costumes) et Cécile Kretschmar (masques), ont dévalisé José Guadalupe Posada. L’illustrateur et graveur mexicain (1856-1913) est passé à la postérité pour son inépuisable série de squelettes satiriques. Radiographie - au sens propre - de la société de son temps, avec ses paysans, ses bourgeois, ses ivrognes, ses artisans, ses musiciens, l’œuvre de Posada inspire, jusqu’à aujourd’hui, l’iconographie de la Fête des morts au Mexique. Jouets, papiers découpés, sculptures, dessins, crânes en sucre, tout ou presque dans le déploiement festif qui s’organise tous les ans autour du 2 novembre au fil des rues, des vitrines et des cimetières, dérive de Posada." (article Libération)

Don-Quichotte-01

Encore un Don Quichotte... (Posada)

J'avais peur que le spectacle soit macabre. En fait j'ai beaucoup ri. Le cortège funèbre qui tourne à la poursuite infernale, le cheval danseur de castagnettes... J'ai battu la mesure au rythme fou des joueurs de tambours, qui dansent, qui virevoltent et font la toupie. Je suis redevenue une enfant, les yeux grands ouverts comme des soucoupes, comme à chaque fois devant les spectacles vivants. La piste extérieure, qui permet aux chevaux de galoper autour du public est une trouvaille. J'en veux encore :)

27 novembre 2012

Claude Weisbuch

claude-weisbuch-dessin-au-crayon-et-gouache-don-quichotte-et-sancho-2011-1368198

Don Quichotte - Claude Weisbuch

Je n'ai pas cité... les dessins de Claude Weisbuch ! Comme je les aime ! Si je ne devais avoir qu'un maître en dessin ce serait celui-là.

27 novembre 2012

Zapping

Ce matin j'ai mis à jour le site qui me sert à stocker les photos de mes réalisations sous forme d'albums annuels. Et puis j'ai relu quelques pages de ce blog. Je ne l'avais pas encore fait. 

Je sais que je zappe tout le temps mais là ça m'a sauté à la figure. Je teste, je vois comment ça marche, et une fois que j'ai vu je passe à autre chose. Sans approfondir. Comme si le seul fait de comprendre me suffisait. Comprendre sans maîtriser. 

Maîtriser nécessite de faire un choix. Faire un choix veut dire laisser tout le champ des possibles et n'emprunter qu'un seul chemin. Comment s'y résoudre alors que la vie est si courte ?

J'ai relu vos commentaires, aussi, qui m'encouragent à continuer dans chaque voie que je prends. N'êtes vous pas fatigués de me voir à chaque fois laisser tomber et passer à autre chose ? Il y a quelque chose de décevant là dedans. Désolée, je ne suis qu'un papillon.

papillon2

26 novembre 2012

Des Dons Quichottes

220px-Honoré_Daumier_017_(Don_Quixote)

0301-0059_don_quijote

daumier

don-quichotte-alonso-fernandez-avellaneda

honore-daumier-don-quixote

image_daumier

picasso

J'aime ces versions de Don Quichotte. La plupart sont de Daumier. La dernière est de Picasso. J'ai fait ma recherche d'images après avoir dessiné mes propres Don Quichotte. J'avais en tête des personnages de dos qui vont vers quelque chose (les moulins) après un long voyage, de l'obscurité vers la lumière. Je n'ai pas le souvenir des illustrations de l'histoire que j'ai lu étant petite. J'aimerais bien les voir pour les comparer à la version que j'ai dessiné. 

22 novembre 2012

Cours de dessin 21/11/2012

2111212

2111212

2111212

D'après peintures ou dessins (Corot, Constable, Van Gogh) - carré conté - 18 X 24 cm

Non pas un grand, mais cinq petits dessins hier en cours de dessin. Pour essayer une technique : dessiner à la craie conté et reprendre au pinceau trempé dans l'essence de thérebentine. J'ai utilisé pour ma part de l'essence d'écorce d'orange.

Les deux dessins suivants sont consacrés au thème du jour : Don Quichotte. Je n'avais pas amené de modèle. Cela tombait à la fois bien, car notre prof nous pousse à travailler d'imagination quand c'est possible, et mal, parce que j'ai besoin de m'appuyer sur une forme que je vois, pour ensuite m'en libérer et faire quelque chose de personnel. Mes dessins d'imagination restent maladroits. On a tout de même un aperçu avec ces esquisses de l'idée que j'ai en tête et qui serait à réaliser de manière plus fouillée.

Tous ces dessins sont l'occasion de travailler sur ce qui m'intéresse en ce moment : les ambiances lumineuses en noir et blanc. Mon entourage trouve ces dessins bien sombres. Pourtant moi j'y vois surtout la lumière. C'est surprenant.

2111212

2111212

 

Publicité
Publicité
Publicité