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6 février 2018

Une visite au Musée du Louvre

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Sortie de musée sous un ciel dramatique et les rayons du soleil couchant

Le prétexte de cette visite, c'est une exposition temporaire sur le dessin d'extérieur.

Le plaisir commence en arrivant à la station de métro Louvre. Une mosaîque de perles offerte par le Mexique, très colorée, très belle. Ensuite les jolies boutiques souterraines et leurs lumières, la librairie du Louvre qui nous appelle et à qui on dit "à tout à l'heure", la pyramide de verre inversée devant le mot "printemps".

Et puis l'expo de dessins. Des arbres dans un lavis de bruns, des dessinateurs dessinés, dans des carnets, des batiments, la Nature, des gravures faites sur le sujet, très belles, très détaillées, l'écriture de Daubigny, de Corot, les chambres claires, la petite boite d'aquarelle de Manet. Le tour est vite fait, on le refait. On est bluffées, et décomplexées aussi. Le talent, la maîtrise, et aussi les essais, les ratés, l'apprentissage que ça raconte.

Et après ? Le musée presque pour nous seules, on se laisse entraîner d'une salle à l'autre, un peu au hazard, on tourne en rond. Les belles statues grecques dont la douceur appelle la main. Il ne faut pas, pas bien. Mélange de force et de douceur, les muscles et la rondeur, la matière a l'air chaude, comme une peau sous laquelle il y aurait de la vie. Les drapés retombent sous leur poids, soulignent les formes, le marbre est souple. Je ne peux pas m'empêcher de poser la main, d'en caresser une joue, sans peser, en douce, dans un petit coin. Un visage altier et pensif, impressionnant, et sans défense c'est tentant.

Ensuite les peintres flamands, forcément. Tiens, cette jeune femme dans la belle robe rouge, c'est le sosie de la fille d'un ami. Les détails sont à couper le souffle. Les perles, les cheveux, les voiles transparents, la transparence de la peau, les tissus, les rouges, les dentelles et les cuirasses, les mains ridées, entrecroisées, les lumières et les ciels, le froid d'un jour enneigé, les fleurs de Van Os et de Van Huysum, et les regards de certaines peintures qui vous vont droit au coeur. Dans un petit coin trois peintures de Navez et leurs yeux fixés sur moi, l'émotion survient, comme un cadeau. Le coeur est plein.

Et puis, la fatigue, les salles passées trop rapidement, quelques belles marines, un arbre que j'ai copié il y a longtemps et dont j'ai fait un petit pastel.

Mais on ne peut pas partir sans avoir rendu visite à De Vinci, quelle douceur, par hazard on passe devant les Ingres, incroyables de modelé et de relief. On s'attendrit et on communie avec l'amour maternel représenté par Mme Vigée Lebrun, qu'on ramène avec soi.

La fatigue devient épuisement, mais la lumière est si belle au dehors, et la Seine si haute et si rapide qu'on s'attarde, forcément. On s'amuse à prendre des photos de reflêts et de transparences dans une des petites pyramides. Ensuite on retrouve la librairie, qu'on a pas oublié, on y passerait des heures, mais les heures ont passé il est temps de rentrer. Les jambes coupées mais la tête pleine de Beauté emmagasinée.

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Commentaires
V
Non je n'y suis pas allée, pas envie d'affronter les transports franciliens
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Y
es-tu allée au salon du dessin? Ma soeur n'a pas pu venir avec moi, alors j'ai renoncé pour cette année. Mais j'ai un petit regret qui dure....
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